
Du mot au dessin : le processus créatif derrière un pictogramme efficace
Cyril Maitre
Dans la pensée visuelle, un pictogramme est bien plus qu’un simple petit dessin.
C’est un outil de communication : il traduit une idée, parfois abstraite, en une image simple, immédiatement compréhensible.
Il peut s’agir d’un mot capté en prise de notes visuelles, d’un concept au cœur d’une carte mentale, ou d’une idée à faire passer lors d’une présentation.
Mais comment passe-t-on d’un mot ou d’une idée au pictogramme qui “parle” au premier coup d’œil ?
C’est ce voyage créatif que nous allons explorer ensemble.
C’est un outil de communication : il traduit une idée, parfois abstraite, en une image simple, immédiatement compréhensible.
Il peut s’agir d’un mot capté en prise de notes visuelles, d’un concept au cœur d’une carte mentale, ou d’une idée à faire passer lors d’une présentation.
Mais comment passe-t-on d’un mot ou d’une idée au pictogramme qui “parle” au premier coup d’œil ?
C’est ce voyage créatif que nous allons explorer ensemble.
1. Le point de départ : choisir l’idée à représenter
Tout commence par un mot, une idée ou un concept que tu veux faire vivre en image. Cela peut être un terme entendu lors d’une discussion, une notion clé dans un projet ou même une valeur que tu as envie de mettre en avant.
Avant de tracer le moindre trait, prends un instant pour te demander :
« Qu’est-ce que j’aimerais vraiment faire passer comme message avec ce dessin ? »
Avant de tracer le moindre trait, prends un instant pour te demander :
« Qu’est-ce que j’aimerais vraiment faire passer comme message avec ce dessin ? »
Clé du succès : identifier l’essence.
Imagine que ton pictogramme soit un petit messager. Il doit, d’un simple regard, transmettre l’essentiel.
Si tu veux représenter la collaboration, tu pourrais penser à une main tendue, à un échange vivant, à un lien qui se tisse entre deux personnes. Et si c’est l’innovation qui t’inspire, visualise une étincelle qui jaillit, une lumière qui s’allume, ou l’excitation d’une découverte qui change tout.
Imagine que ton pictogramme soit un petit messager. Il doit, d’un simple regard, transmettre l’essentiel.
Si tu veux représenter la collaboration, tu pourrais penser à une main tendue, à un échange vivant, à un lien qui se tisse entre deux personnes. Et si c’est l’innovation qui t’inspire, visualise une étincelle qui jaillit, une lumière qui s’allume, ou l’excitation d’une découverte qui change tout.
En prenant ce temps de réflexion, tu poses la première pierre d’un pictogramme qui ne se contente pas d’illustrer, mais qui raconte quelque chose.
Astuce : Évite de représenter directement un mot de manière littérale si ce n’est pas nécessaire. Parfois, un symbole ou une métaphore sera plus puissant.
Astuce : Évite de représenter directement un mot de manière littérale si ce n’est pas nécessaire. Parfois, un symbole ou une métaphore sera plus puissant.
2. Explorer : associer et filtrer les idées
Une fois ton idée bien en tête, il est temps de laisser ton imagination vagabonder. C’est le moment où tu ouvres les portes de ton univers visuel et où tu te demandes : « À quoi cela me fait-il penser ? »
Pour “sécurité”, par exemple, peut-être que ton esprit ira vers l’image d’un cadenas, la forme rassurante d’un bouclier, ou encore la silhouette protectrice d’une maison.
Pour “liberté”, ce pourrait être un oiseau qui s’élance dans le ciel, un horizon dégagé ou la sensation d’un grand souffle d’air frais.
Laisse venir toutes les idées, même les plus inattendues.
Ensuite, prends un petit temps pour trier : garde celles qui sont simples, universelles et faciles à dessiner. Un bon pictogramme, c’est un symbole que l’on comprend d’un seul coup d’œil, même sans explication.
Pour “liberté”, ce pourrait être un oiseau qui s’élance dans le ciel, un horizon dégagé ou la sensation d’un grand souffle d’air frais.
Laisse venir toutes les idées, même les plus inattendues.
Ensuite, prends un petit temps pour trier : garde celles qui sont simples, universelles et faciles à dessiner. Un bon pictogramme, c’est un symbole que l’on comprend d’un seul coup d’œil, même sans explication.
Dit autrement :
- L’image doit être comprise par la majorité des gens.
- Elle doit pouvoir être simplifiée sans perdre son sens.
- Elle doit être dessinable rapidement.
En associant librement, puis en filtrant avec soin, tu crées le terreau parfait pour faire germer une image claire et impactante.
3. Simplifier : de l’image mentale au dessin minimaliste
À ce stade, tu as sans doute une image assez précise dans ta tête. Mais pour qu’elle devienne un pictogramme efficace, il faut maintenant la dépouiller de tout ce qui est superflu.
L’objectif, c’est que ton dessin reste clair, même vu de loin ou reproduit en tout petit.
Commence par réduire ton image aux formes les plus simples : un cercle, un carré, un triangle, quelques lignes droites ou courbes bien placées. Garde seulement ce qui est indispensable pour que l’idée soit immédiatement reconnaissable.
Par exemple, une maison réaliste pourrait comporter un toit détaillé, des murs texturés, des fenêtres avec des rideaux et une cheminée fumante. Mais en pictogramme, tout cela se résume à un carré, un triangle pour le toit et un petit rectangle pour la porte.
L’objectif, c’est que ton dessin reste clair, même vu de loin ou reproduit en tout petit.
Commence par réduire ton image aux formes les plus simples : un cercle, un carré, un triangle, quelques lignes droites ou courbes bien placées. Garde seulement ce qui est indispensable pour que l’idée soit immédiatement reconnaissable.
Par exemple, une maison réaliste pourrait comporter un toit détaillé, des murs texturés, des fenêtres avec des rideaux et une cheminée fumante. Mais en pictogramme, tout cela se résume à un carré, un triangle pour le toit et un petit rectangle pour la porte.
En quelques traits, on sait déjà de quoi il s’agit.
C’est cette économie de moyens qui donne au pictogramme sa force. Moins il y a de détails inutiles, plus ton message visuel frappe juste.
C’est cette économie de moyens qui donne au pictogramme sa force. Moins il y a de détails inutiles, plus ton message visuel frappe juste.
4. Tester et ajuster
Ton pictogramme est prêt… ou presque.
Avant de l’adopter définitivement, fais-lui passer un petit test tout simple : montre-le à quelqu’un et demande-lui ce qu’il y voit. Si la réponse vient spontanément, c’est gagné. Si la personne hésite ou donne une réponse différente de celle que tu attendais, il est temps d’apporter quelques ajustements.
Avant de l’adopter définitivement, fais-lui passer un petit test tout simple : montre-le à quelqu’un et demande-lui ce qu’il y voit. Si la réponse vient spontanément, c’est gagné. Si la personne hésite ou donne une réponse différente de celle que tu attendais, il est temps d’apporter quelques ajustements.
Cela peut être aussi simple que d’enlever un détail qui brouille la lecture, de renforcer un contraste ou d’ajouter un petit élément qui clarifie le message. Parfois, changer légèrement la forme ou la proportion d’un trait suffit à rendre le dessin beaucoup plus parlant.
N’oublie pas non plus de penser à l’harmonie avec les autres pictogrammes que tu utilises. Un ensemble cohérent, avec le même style de trait et le même niveau de détail, sera plus agréable à regarder et renforcera l’impact visuel de l’ensemble.
En bref : teste, ajuste, et n’hésite pas à recommencer. Le but, c’est qu’en un coup d’œil, ton pictogramme fasse passer le bon message… sans le moindre mot.
N’oublie pas non plus de penser à l’harmonie avec les autres pictogrammes que tu utilises. Un ensemble cohérent, avec le même style de trait et le même niveau de détail, sera plus agréable à regarder et renforcera l’impact visuel de l’ensemble.
En bref : teste, ajuste, et n’hésite pas à recommencer. Le but, c’est qu’en un coup d’œil, ton pictogramme fasse passer le bon message… sans le moindre mot.
5. Pratiquer pour libérer sa créativité
Comme pour toute compétence, la magie ne vient pas d’un coup de crayon unique, mais de la régularité.
Plus tu dessines... Plus ton cerveau enrichit sa “bibliothèque visuelle” et plus il devient facile de trouver, presque instinctivement, la bonne image pour une idée.
Pour t’entraîner, tu peux jouer avec de petits exercices simples. Par exemple, choisis un mot au hasard et dessine-le en moins de trente secondes, sans te censurer.
Ou bien amuse-toi à représenter la même idée de trois façons différentes, pour sortir des sentiers battus.
Et pourquoi ne pas faire un peu de “chasse aux pictos” ? Ouvre l’œil dans ton quotidien : observe les pictogrammes autour de toi — sur les panneaux, dans les applis, sur les emballages — et inspire-toi de leur simplicité.
Chaque fois que tu pratiques, tu ajoutes de nouvelles pièces à ton puzzle visuel. Et un jour, sans même t’en rendre compte, tu verras qu’un mot ou une idée se transformera en dessin presque instantanément, comme par magie.
Plus tu dessines... Plus ton cerveau enrichit sa “bibliothèque visuelle” et plus il devient facile de trouver, presque instinctivement, la bonne image pour une idée.
Pour t’entraîner, tu peux jouer avec de petits exercices simples. Par exemple, choisis un mot au hasard et dessine-le en moins de trente secondes, sans te censurer.
Ou bien amuse-toi à représenter la même idée de trois façons différentes, pour sortir des sentiers battus.
Et pourquoi ne pas faire un peu de “chasse aux pictos” ? Ouvre l’œil dans ton quotidien : observe les pictogrammes autour de toi — sur les panneaux, dans les applis, sur les emballages — et inspire-toi de leur simplicité.
Chaque fois que tu pratiques, tu ajoutes de nouvelles pièces à ton puzzle visuel. Et un jour, sans même t’en rendre compte, tu verras qu’un mot ou une idée se transformera en dessin presque instantanément, comme par magie.
Avec le temps, tu développeras des réflexes visuels et tu pourras créer des pictogrammes plus vite, plus clairs et plus créatifs.
Conclusion : du mot au message visuel
Créer un pictogramme efficace, ce n’est pas seulement dessiner.
C’est traduire une idée en une image qui parle au cœur autant qu’à l’esprit.
C’est prendre le temps de comprendre l’essence d’un concept, explorer des pistes créatives, simplifier jusqu’à l’évidence, tester et ajuster, puis répéter le geste jusqu’à ce qu’il devienne naturel.
Et surtout, c’est se rappeler qu’il n’est pas nécessaire d’être un grand artiste pour y parvenir. Avec un peu de curiosité, quelques traits simples et une bonne dose de pratique, tout le monde peut apprendre à transformer ses pensées en images claires et percutantes.
Alors, la prochaine fois qu’un mot te traverse l’esprit, demande-toi : « Et si je le faisais vivre en dessin ? » Tu pourrais être surpris de voir à quel point cette petite habitude change ta manière de réfléchir, de communiquer… et même de voir le monde.
Et si tu veux aller encore plus loin, mes programmes PICTOMASTER sont là pour t’accompagner pas à pas.
Tu y découvriras des techniques simples, des exercices ludiques et des dizaines d’exemples concrets pour enrichir ta bibliothèque visuelle et donner vie à tes idées, une image à la fois.
C’est traduire une idée en une image qui parle au cœur autant qu’à l’esprit.
C’est prendre le temps de comprendre l’essence d’un concept, explorer des pistes créatives, simplifier jusqu’à l’évidence, tester et ajuster, puis répéter le geste jusqu’à ce qu’il devienne naturel.
Et surtout, c’est se rappeler qu’il n’est pas nécessaire d’être un grand artiste pour y parvenir. Avec un peu de curiosité, quelques traits simples et une bonne dose de pratique, tout le monde peut apprendre à transformer ses pensées en images claires et percutantes.
Alors, la prochaine fois qu’un mot te traverse l’esprit, demande-toi : « Et si je le faisais vivre en dessin ? » Tu pourrais être surpris de voir à quel point cette petite habitude change ta manière de réfléchir, de communiquer… et même de voir le monde.
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